Le rapport entre le prix des logements d'une part et les revenus des ménages et des prix à la consommation d'autre part s'est encore détérioré.
En dépit d'un ralentissement de la croissance du volume des hypothèques, la hausse de l'endettement des ménages fait peser un risque accru sur le marché immobilier, écrivent les analystes d'UBS mercredi dans un communiqué.
Paradoxalement, le recul de l'indice s'explique principalement par la hausse des loyers. Logiquement, le sous-indicateur du rapport prix/loyer a fortement reculé.
Au troisième trimestre, les prix des logements ont crû de 0,7% sur trois mois, écrit UBS. Les loyers affichés ont pour leur part progressé de 2,8% dans le même temps. Si le niveau de l'indice est nettement inférieur à ce qu'il était lors de la bulle du début des années 1990, on constate une survalorisation du marché suisse.
Les déséquilibres du marché devraient cependant se résorber à moyen terme grâce à la progression des loyers, estiment les analystes. (awp/hzi/ps)