La réforme ne résout pas les problèmes les plus urgents du 2e pilier, écrit Avivo dans son communiqué. Malgré l'abaissement du seuil d'entrée, seulement peu de personnes seront nouvellement assurées. Et il n'y a toujours pas de solutions pour les personnes qui cumulent plusieurs emplois.
Pour la députée des Vert-e-s Léonore Porchet (VD), «les femmes ont été trahies par la majorité du Parlement». Les partis bourgeois avaient promis des améliorations substantielles dans le 2e pilier pour compenser l'augmentation de l'âge de la retraite des femmes. Un engagement qui n'a pas été tenu, critique la Vaudoise.
Beaucoup de femmes recevront une rente encore plus faible malgré une augmentation des déductions. De plus, la réforme ne prévoit aucune amélioration structurelle comme l'introduction de bonification pour tâches éducatives et d'assistance.
La réforme conduit à «des pertes de rentes pour les revenus moyens et des déductions salariales plus élevées sans meilleures prestations pour les bas revenus». Or, a abondé Adrian Wütrich, président de Travail.Suisse, «nous n'avons aucune envie d'une mauvaise réforme».
Et de rappeler que la quasi-totalité des caisses de pensions sont «solidement financées». Même les experts en caisses de pensions appellent à refuser, pour des raisons techniques, cette réforme «hasardeuse». (awp/hzi/ps)