Le réexamen de cette année a visé des médicaments utilisés, par exemple, pour traiter des maladies de la peau ainsi que des maladies du système nerveux et du sang, indique l'OFSP jeudi dans un communiqué. L'office a décidé de réduire le prix de 55% des préparations originales examinées. Pour 45% d'entre elles, aucune baisse n'est nécessaire, car elles restent économiques par rapport aux prix pratiqués à l'étranger et à d'autres médicaments.

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L'OFSP a également réexaminé les prix des génériques, des médicaments en co-marketing et des biosimilaires correspondants. Dans près de 70% des cas, les prix seront également réduits.

Tous les médicaments de la liste des spécialités sont examinés tous les trois ans. Les économies de 90 millions de francs attendues viendront s'ajouter aux 165 millions économisés l'année dernière. Entre 2017 et 2022, le réexamen des médicaments a permis des économies de 740 millions de francs pour l'assurance obligatoire.

Les pénuries de médicaments augmentent dans le monde entier, et la Suisse n'y échappe pas, ajoute l'OFSP. Il a de nouveau accordé des exceptions aux baisses de prix en 2024, afin de garantir l'approvisionnement en produits peu coûteux. Cela concerne notamment les médicaments destinés à traiter la douleur ou les tensions musculaires. Au total, quelque 90 exceptions ont été accordées ces deux dernières années. (awp/hzi/ps)