«Quand ce sera les cas? C'est encore ouvert», a indiqué le conseiller fédéral lors d'une conférence de presse à l'ambassade de Suisse à Paris. «Il faut que nous discutions au Conseil fédéral, mais ce serait une bonne chose de positionner la Suisse avec ses hautes écoles et ses entreprises».

Il a précisé que ce sommet pourrait avoir lieu «au plus tôt en 2027». Le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) s'est dit «persuadé que la Suisse doit aussi montrer ce que nous pouvons apporter au monde».

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En duo avec le Nigeria?

M. Rösti a toutefois prévenu que l'organisation d'un sommet comme celui-là était «une compétition»: «il nous faut montrer que nous disposons de ces prestations», a-t-il expliqué. «Ce serait une chance de positionner la Genève internationale avec les institutions de l'ONU qu'elle accueille», a-t-il souligné.

Le Bernois a évoqué la possibilité de travailler avec le Nigeria pour "organiser ensemble" ce sommet. La France l'a fait cette année avec l'Inde, qui accueille à son tour le sommet l'année prochaine. La Suisse pourrait ainsi organiser le sommet avant ou après le Nigeria, a souligné le conseiller fédéral.

L'IA «pour tout le monde»

La Suisse a soutenu la déclaration finale du sommet, que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont refusé de signer. La Confédération «a l'intention d'influencer les autres pays pour respecter les valeurs concrètes nécessaires pour gagner la confiance en l'intelligence artificielle», a expliqué le chef du DETEC. «Cela signifie que tout le monde doit avoir accès à ces programmes.»

Lors de son passage à Paris, le conseiller fédéral n'a pas pu s'entretenir en tête à tête avec Emmanuel Macron, pour des raisons d'agenda du président français, qui accueillait le sommet.

Développement du fret

En revanche, il a rencontré le ministre des Affaire étrangères Jean-Noël Barrot et celui des Transports, Philippe Tabarot. Avec ce dernier, il a signé deux déclarations d'intention.

La première porte sur le développement du fret ferroviaire sur la rive gauche du Rhin. «La Suisse et la France sont favorables à une optimisation de cette ligne ferroviaire», a indiqué le DETEC dans un communiqué. Cette déclaration devrait notamment permettre d'augmenter les capacités des corridors de fret ferroviaire qui traversent les deux pays.

La deuxième déclaration d'intention concerne le «développement stratégique des liaisons ferroviaires franco-suisses». Elle vise à «améliorer l'attractivité du rail».

Les deux pays y «affirment leur volonté de définir ensemble le potentiel de développement des huit lignes ferroviaires transfrontalières et, au-delà, vers Paris/Londres/Bruxelles ainsi que vers Lyon, le sud de la France et l'Espagne». (awp/hzi/ps)