L’année 2019 a été marquée par des changements que nous n’avions d’une part pas pu voir et que nous ne voulions d’autre part pas forcément admettre. S’agissant du contexte économique et politique, celui-ci était surtout rempli d’incertitudes. Les grands États ne gouvernent pas toujours de manière fiable et prennent une orientation de plus en plus nationaliste. Les guerres douanières et d’autres restrictions économiques créent des obstacles supplémentaires au lieu d’en supprimer. Cela freine la mondialisation mais ne peut pas arrêter cette tendance. Les répercussions de notre surexploitation antérieure de la nature et de l’environnement produisent leurs effets. Les changements climatiques sont visibles et le réchauffement se renforce. Nous y assistons dans nos montagnes où les glaciers reculent et où l’indispensable permafrost continue de diminuer. Les montagnes et ses régions deviennent plus instables et le nombre de catastrophes naturelles augmente. En même temps, le mouvement climatique prend de l’ampleur et le monde politique et économique est sollicité. Nous sommes face à une nouvelle ère. La question est de savoir si nous voulons et pouvons entreprendre quelque chose ou si nous voulons continuer à accorder plus de valeur à la prospérité économique.
Dans un tel contexte, nous participons, en tant qu’association des diplômés en assurance et donc, «conscience professionnelle de l’assurance», aux solutions et aux recherches de solutions. Grâce à nos compétences acquises et à nos expériences, nous apportons efficacement notre expertise dans les discussions. En outre, nous pouvons transmettre le savoir acquis aux générations suivantes et ainsi veiller à notre futur.
Nous sommes également amenés à questionner nos modèles actuels et traditionnels et à nous ouvrir à de nouvelles idées. Ce qui a été appris un jour ne signifie pas qu’il en est toujours ainsi mais le monde et l’économie est une structure en apprentissage qui se construit toujours sur les expériences et se développe en conséquence. Que cette évolution aille dans la bonne ou la mauvaise direction dépend toujours du point de vue de l’observateur. Il n’y a pas de «bon ou mauvais». L’important est que chacun participe.
Dans un tel contexte, il est important de soigner les partenariats. Nous, à l’ASDA, nous prenons cela très au sérieux et nous travaillons en lien avec les associations et les organisations telles que l’AFA qui représente la formation en assurance et qui offre, avec Cicero, une plateforme de solutions pour rendre des formations continues plus visibles pour les clients, ou la SIBA qui défend les préoccupations des courtiers, la FSAGA qui représente la profession des agents généraux, l’Euroforum qui offre avec l’Insurance Forum une plateforme pour la mise en réseau dans la branche et dont les contributions permettent à chacun d’élargir son horizon personnel. Je profite de cette occasion pour remercier tous les responsables pour les discussions toujours ouvertes et animées.
L’ASDA souhaite utiliser davantage le support numérique en 2020 et soutient le projet de la Ringier Axel Springer Schweiz AG avec la nouvelle plateforme et le format de la Handelszeitung Online avec le magazine «Schweizer Versicherung» intégré. Cela combinera de manière optimale des informations électroniques rapides et un approfondissement avec des articles dans des suppléments spéciaux imprimés. L’ASDA-Kurier est intégré dans la plateforme en ligne. L’avantage pour l’ASDA est que nous pouvons publier plus rapidement des articles. Les points séparés de la coopération future étaient encore en discussion au moment de la clôture de la rédaction. Nous sommes impatients de démarrer cette collaboration active.
Au nom du Comité central, je remercie tous les membres de l’ASDA pour leur engagement personnel en tant qu’ambassadeurs et représentants de la «conscience professionnelle de l’assurance» je leur transmets mes meilleurs voeux pour l’année 2020. Nous avons besoin de vous! Ou comme on le dit de nos jours: «We need you!»
Hanspeter Weber est président du Comité central de l’ASDA et Co-CEO de alabus ag
Nous sommes également amenés à questionner nos modèles actuels et traditionnels et à nous ouvrir à de nouvelles idées.