C'est une "bonne performance", "malgré un environnement macroéconomique qui est incertain et volatil", a jugé lors d'une conférence téléphonique Alban de Mailly Nesle, directeur financier du groupe.
L'assurance-dommages représente plus de la moitié de l'activité d'Axa, avec un revenu total de 18,6 milliards d'euros au premier trimestre (+5%).
En base comparable, ce segment a été soutenu par "la hausse des primes en assurance des entreprises (+7%) en raison d'effets prix positifs et d'une hausse des volumes, notamment chez Axa XL et en Europe", explique Axa. Pour les particuliers, la hausse est de 4% "grâce à des effets prix positifs, compensés en partie par la mise en place de mesures de réduction d'exposition aux catastrophes naturelles chez Axa XL Réassurance".
Avec le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles sont amenées à devenir de plus en plus fréquentes, raison pour laquelle l'assureur a entamé un repositionnement de sa filiale dédiée notamment à la réassurance.
L'activité vie, épargne, retraite et santé a baissé de 2% sur la même période, "reflétant une baisse des primes en épargne (-9%), principalement en Italie et en France, du fait de conditions de marché défavorables, en partie compensée par la croissance en prévoyance (+2%), et une baisse en assurance-santé (-5%) en conséquence du non-renouvellement de deux contrats significatifs en santé collective à l'international", détaille le communiqué.
Pour la gestion d'actifs, qui ne représente qu'une faible partie de l'activité d'Axa avec 400 millions de chiffre d'affaires au premier trimestre, les revenus d'Axa ont diminué de 4% sur un an, "en raison d'une baisse des commissions de gestion reflétant la baisse des actifs moyens sous gestion à la suite des conditions de marché défavorables". (awp/hzi/ps)