"Axa a réalisé une très bonne performance en 2022 en dépit d'une conjoncture difficile, preuve de la résilience de notre modèle", a salué le directeur général Thomas Buberl, cité dans un communiqué.
En 2021, le groupe avait dégagé 7,29 milliards d'euros de bénéfice net, pour un chiffre d'affaires de 99,9 milliards d'euros.
Il fait presque jeu égal l'an dernier avec son concurrent européen Allianz, qui a publié le 17 février un résultat net de 6,74 milliards d'euros, mais Axa déçoit les analystes, qui tablaient sur un bénéfice supérieur à 7 milliards d'euros.
Si l'activité se maintient, la hausse des taux "a amené un certain nombre d'actifs obligataires à voir leur valeur réduite et cette variation est passée en résultat net", a précisé le directeur financier, Alban de Mailly Nesle, lors d'un point de presse téléphonique. Une moins-value chiffrée à près de 500 millions d'euros.
Dans le détail, l'activité du groupe a été tirée par les bonnes performances de l'assurance dommages, notamment en automobile. Cette branche affiche un chiffre d'affaires en progression de 2% à 51,6 milliards d'euros.
La branche santé a vu son chiffre d'affaires grimper de 16%, à 17,4 milliards d'euros, porté notamment par des contrats en France mais aussi au Royaume-Uni et en Irlande, quand la branche assurance vie a vu le sien reculer de 5%, à 31,5 milliards d'euros, diminué par la baisse des ventes du fonds euros. Il souffre aussi de la comparaison avec une année 2021 exceptionnelle pour les unités de compte, précise Axa.
Axa redistribuera une partie conséquente de son bénéfice net à ses actionnaires. Le dividende proposé est de 1,70 euro par action (+10%), soit 3,9 milliards d'euros au total.
A cela s'ajoute un programme de rachat d'actions pour un montant maximal de 1,1 milliard d'euros. (awp/hzi/ps)