«Les risques se complexifient, la vulnérabilité augmente et donc nos clients expriment un besoin renforcé de protection, d'épargne de long terme et d'accompagnement par les assureurs», a déclaré mercredi lors d'une conférence téléphonique Alban de Mailly Nesle, directeur financier du groupe, décrivant un "contexte porteur" pour les assureurs.

Axa, qui a confirmé ses objectifs pour l'année, n'a pas détaillé les chiffres de son troisième trimestre.

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Sur neuf mois, le groupe a une "dynamique de croissance" de 7%, "dans l'ensemble de [ses] métiers et de nos géographies". Mais son ratio de solvabilité, à 221%, est "en baisse de 6 points par rapport à fin juin 2024", selon le communiqué.

«Ce trimestre-ci, compte tenu de la baisse des taux et d'un écartement des spreads (écart de taux, NDLR) notamment gouvernementaux, dans certains endroits, ça nous a fait perdre quelques points de solvabilité au troisième trimestre», a commenté M. de Mailly Nesle.

Le groupe, qui a augmenté son budget catastrophes naturelles de 4% des primes d'assurance dommages en 2023 à 4,5% pour 2024, "est toujours" conforme à son budget, a assuré le directeur financier d'Axa.

«On l'a fait passer à 4,5% parce qu'on a pris conscience collectivement que non seulement nous avions ce qu'on appelait les périls primaires comme les tempêtes en Europe, les ouragans aux États-Unis, mais on a un développement des périls secondaires», comme les inondations flash dans le sud-est de la France ou en ce moment près de Valence en Espagne. «Mais c'est précisément ce genre d'événements que l'on a pris en compte quand on a dimensionné notre budget de catastrophes», a-t-il ajouté.

Le montant préliminaire combiné des sinistres liés aux ouragans Helene et Milton devrait s'élever «à moins de 200 millions d'euros, avant impôt et net de réassurance», souligne le groupe. (awp/hzi/ps)