Bâloise introduira les nouvelles normes IFRS à partir de l'exercice 2023. Ces nouvelles règles influenceront la présentation des activités d'assurance dans le bilan et le compte de résultat. Mais il n'y aura pas d'influence sur la solvabilité du groupe, les flux de liquidités ou encore les comptes financiers régis localement, précise le communiqué.
Une marge de prestation contractuelle, Contractual Service Margin (CSM), sera introduite et fera le bilan des gains futurs, soit non réalisés, sur les contrats d'assurance. A fin 2022, la CSM avoisinait environ 5,4 milliards de francs pour les activités vie et cela fera enfler le bilan.
Par contre, une influence négative des nouvelles normes comptables IRFS 17 et IRFS 9 sur la rentabilité est à noter. Ainsi, le bénéfice net 2022, en raison d'effets de transition, est devisé à 245 millions, contre 548 millions publiés sous les règles précédentes.
Ajusté d'effets non récurrents dans les activités non vie, évalués à 137 millions l'année dernière, le bénéfice net avoisine 343 millions de francs.
Bâloise continue de s'attendre à une solide génération de liquidités, d'au moins deux milliards d'ici 2025, ce qui permettra de poursuivre "une politique de dividende attrayante et fiable".
Lors de la présentation des résultats du 1er semestre, le 20 septembre, les nouvelles normes seront prises en compte. (awp/hzi/ps)