Le résultat net des opérations d'intérêts, principales contributrices à la rentabilité de l'établissement, s'est étiolé de 6,6% à 599,0 millions. A l'inverse, le résultat des opérations de commissions a bondi de 15,1% à 125,10 millions, alimenté par une croissance du portefeuille de cartes de crédit d'une part et par la disparition progressive des investissements de développement.

Les activités de négoce ont livré une performance agrémentée de 18,2% à 73,9 millions, quand le résultat des opérations ordinaires annexes a été élagué de près de moitié à 43,5%.

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La dépense opérationnelle a enflé de 3,0% à 425,0 millions, moins rapidement que les effectifs. Fin décembre, l'établissement comptait 1718 équivalents plein temps, 6,0% de plus qu'un an auparavant.

Banque Migros a ainsi limité à 2,6% l'affaissement de son produit d'exploitation, à 806,6 millions. Indicateur de la rentabilité bancaire, le ratio coûts/revenus s'est dégradé de plus de trois points de pourcentage à 50,7%.

Sans s'aventurer sur le terrain des perspectives quantifiées pour l'exercice entamé, Banque Migros considère être bien positionnée pour continuer à garantir fiabilité et stabilité à sa clientèle. Le niveau de fonds propres s'élevait fin 2024 à plus de 20%.

Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs (+1,3%), à la faveur notamment d'une progression de 1,2% des créances hypothécaires à 46,94 milliards. Les dépôts de la clientèle ont progressé plus rapidement, de 2,3% à 45,71 milliards. Le nombre de clients s'est étoffé de 5,4% à 1,18 million. (awp/mc/ps)