L’article sur la nouvelle loi sur la protection des données ((lien)) et ses répercussions dans le paysage helvétique des courtiers a suscité des réactions. Le sujet agite, notamment parce qu’il manque toujours une solution simple et uniforme. Un regard sur la marche des affaires de trois courtiers en assurances de taille moyenne indique en effet que l’échange numérique est trop peu standardisé, de sorte qu’en cas de doute le courrier postal demeure encore souvent la voie préférée.
Maria Pergola, directrice d’ABS Versicherungs-Treuhand AG, à Subingen (SO), constate : « En ligne, il y a pas mal d’erreurs et nous jugeons compliquée la réception de courriels cryptés. » De sorte que lorsque les données personnelles sont sensibles, ABS correspond beaucoup par lettre avec ses clients. De l’avis de Maria Pergola, les assureurs doivent développer des standards uniformes et fonctionnels afin d’honorer les promesses faites ces dernières années. Il ne lui paraît pas normal que des courtiers comme elle soient contraints d’utiliser un système dédié pour chaque compagnie d’assurances. La situation, au lieu de s’améliorer, aurait plutôt empiré : « Depuis que les documents sont numérisés et traités automatiquement, les erreurs se multiplient. Nous assumons une hausse massive des dépenses pour faire corriger les erreurs, alors que le volume de courtage reste le même. »