Ce résultat, publié mardi, est supérieur aux prévisions des analystes qui tablaient en moyenne sur 2,8 milliards d'euros, selon le consensus compilé par Generali.
Hors impact des provisions dues à l'exposition à la Russie, le bénéfice net aurait atteint 3,06 milliards d'euros, soit une hausse de 7,7%, précise le groupe dans un communiqué.
L'assureur a affiché un bénéfice opérationnel en hausse de 11,2% à 6,5 milliards d'euros, le plus élevé de son histoire, dépassant là aussi les attentes des analystes qui avaient prévu en moyenne 6,19 milliards d'euros.
Le bénéfice opérationnel a été soutenu par la croissance des segments assurance-vie (+25,1%) et dommages (+1,7%). A l'inverse, la gestion d'actifs a chuté de 9,6%, une baisse due à la forte volatilité sur les marchés financiers.
Au quatrième trimestre, Generali a vu son bénéfice net grimper de 13,8% à 679 millions d'euros. Le bénéfice opérationnel a, lui, bondi de 21,9% à 1,74 milliard d'euros.
"Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs et ambitions de notre plan stratégique, en assurant une croissance durable", en dépit d'un "contexte géopolitique et économique difficile", a commenté le patron de Generali, Philippe Donnet.
Generali a confirmé les objectifs de son plan stratégique, dont une hausse du bénéfice par action de 6 à 8% par an et des dividendes cumulés de 5,2 et 5,6 milliards d'euros sur la période 2022-2024.
Generali redistribuera une grande partie de son bénéfice net à ses actionnaires. Le dividende proposé à la prochaine assemblée générale est de 1,16 euro par action (+8,4%), soit une redistribution allant jusqu'à 1,79 milliard d'euros.
L'entrée de primes brutes, l'équivalent du chiffre d'affaires, a augmenté de 1,5% à 81,5 milliards d'euros en 2022, portée par le segment dommages (+9,8%), surtout dans l'assurance non automobile.
Le ratio économique de solvabilité de l'assureur italien est descendu à 221% fin 2022, comparé à 227% fin 2021, sous l'effet du paiement de dividendes et de fusions et acquisitions. (awp/hzi/ps)