Ce résultat, publié jeudi, est supérieur au consensus des analystes compilé par Factset, qui tablaient en moyenne sur 727 millions d'euros.
L'assureur a affiché un bénéfice opérationnel en hausse de 22,1% à 1,82 milliard d'euros, dépassant là aussi les attentes des analystes qui avaient prévu en moyenne 1,66 milliard d'euros.
Le bénéfice opérationnel a été soutenu surtout par la performance du segment dommages (+74,6%) et dans une moindre mesure par l'assurance-vie (+1%). A l'inverse, la gestion d'actifs a baissé de 10%.
"La croissance forte et rentable enregistrée au premier trimestre confirme que nous sommes en bonne voie d'atteindre les objectifs" du plan stratégique de Generali, a commenté son directeur financier, Cristiano Borean, cité dans le communiqué.
Les résultats sont présentés pour la première fois selon les nouvelles normes comptables du secteur, "ce qui nous permet d'améliorer considérablement la visibilité", a-t-il ajouté.
Generali a confirmé tous les objectifs de son plan stratégique, dont une hausse du bénéfice par action de 6 à 8% par an et des dividendes cumulés de 5,2 et 5,6 milliards d'euros sur la période 2022-2024.
L'entrée de primes brutes, l'équivalent du chiffre d'affaires, a augmenté de 1,3% à 22,16 milliards d'euros, portée elle aussi par le segment dommages (+10,1%).
Le ratio économique de solvabilité de l'assureur italien s'est élevé à 227% fin mars, un niveau très élevé, comparé à 221% un an auparavant.
Mediobanca, premier actionnaire de Generali, a déclaré mercredi n'avoir "aucun dogme" concernant sa participation de 13,1% dans l'assureur.
Si en matière de fusions-acquisitions, "il y avait une grande opération pour laquelle nous aurions besoin de beaucoup de capital, nous pourrions vendre la totalité de la participation", a assuré Alberto Nagel, PDG de la banque d'affaires italienne.
Toutefois, Mediobanca "n'a aucune opération majeure sur la table", a-t-il nuancé. (awp/hzi/ps)