«Nous continuons à construire et mettons volontiers des logements sur le marché [...] mais il faut nous laisser faire», explique le directeur de l'assureur-vie dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. «Les procédures de permis de construire empêchent ou retardent nos projets en partie».
Swiss Life privilégie la densification lors des rénovations, ce qui permet de créer des logements supplémentaires, ajoute M. Aellig, qui souligne que trois quarts des locataires restent dans leur logement en cas de rénovation.
Le chef de Swiss Life se dit sceptique face aux initiatives visant à empêcher les hausses de loyers après les rénovations. «A Genève, cela a eu pour conséquence de rendre le parc immobilier obsolète».
Générer des revenus
Malgré la pénurie de logements et la hausse des loyers, le groupe d'assurance se sent en premier lieu redevable envers ses clients, assure M. Aellig: «Notre devoir est de générer des revenus conformes au marché avec nos logements pour nos assurés», c'est pourquoi l'entreprise investit dans différents segments et tailles de logements.
Environ 80% des biens immobiliers et des projets de construction de Swiss Life se trouvent dans l'agglomération zurichoise, dans celle de Genève et dans le nord-ouest de la Suisse, estime-t-il. «Nous sommes là où se trouve l'activité économique et là où la demande est la plus forte».
Swiss Life est l'un des plus grands bailleurs privés de logements. Il compte près de 40'000 logements. (awp/hzi/ps)