«Notre système de santé est malade. Sa priorité n'est pas de vivre une vie saine et de s'épanouir mais de nous remettre en était de travailler aussi vite que possible et à moindre coût», ont constaté les JS. Or «la santé est un droit fondamental, bafoué par le système actuel qui fait du profit sa priorité», écrit le parti dans un communiqué.
Citée dans ce communiqué, la présidente de la JS Mirjam Hostetmann estime au contraire que «nous avons besoin d'un système de santé qui priorise l'épanouissement des patients et de bonnes conditions de travail pour le personnel». Le parti revendique notamment une caisse unique étatique financée par un impôt progressif et la fin de la prime par tête. L'industrie pharmaceutique doit, selon les JS, être étatisée et démocratisée.
L'assemblée des délégués de la Jeunesse socialiste suisse coïncidant cette année avec le Safe Abortion Day, la journée en faveur de l'avortement en toute sécurité, la JS réitère l'urgence de défendre le droit à l'avortement. Samedi, les délégués ont adopté une résolution revendiquant la levée des douze semaines de délai. L'avortement doit aussi être sorti du Code pénal et son droit inscrit dans la constitution, selon la résolution. (awo/hzi/ps)