Plus de 200 entreprises et startups en Suisse utilisent déjà des systèmes d'IA de Microsoft, a déclaré Mme Hinkel dans une interview publiée dimanche par la NZZ am Sonntag. Depuis novembre, l'entreprise propose également son assistant d'IA Copilot pour Microsoft 365. La technologie établit par exemple des comptes rendus de réunion. Elle ne peut pas encore dire quand Copilot sera disponible pour les clients privés.

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Il est aussi trop tôt pour évaluer l'influence du nouveau règlement de l'Union européenne en matière d'intelligence artificielle sur l'offre de Microsoft. "Sur le principe, nous saluons le fait que l'UE réglemente l'IA", assure Mme Hinkel.

L'homme face à ses responsabilités

Les négociateurs du Parlement européen et des Etats de l'UE s'étaient mis d'accord début décembre sur un projet de loi dans ce domaine. Selon le parlement de Strasbourg, il s'agit de la première loi sur l'IA au monde.

Les eurodéputés et les Etats membres doivent encore approuver le texte, ce qui est considéré comme une formalité. Selon ce projet, les systèmes d'IA doivent être classés en différents groupes de risques. Plus les dangers potentiels d'une application sont élevés, plus les exigences doivent être élevées. L'Europe espère que ses règles fassent des émules dans le monde entier.

Pour Microsoft, il est clair que c'est l'homme qui prend les décisions et qu'il est donc responsable, a déclaré sa responsable en Suisse. C'est pourquoi la technologie est appelée copilote. "C'est l'homme qui est le pilote et qui est donc responsable de l'avion", a-t-elle dit.