A l'instar notamment de H+ (hôpitaux) et santésuisse (caisses maladie), la faîtière des médecins estime dans un communiqué que l'adoption du nouveau modèle tarifaire pour l'ambulatoire (Tardoc) «marque une étape importante» et pose des jalons pour l'avenir.
L'annonce du compromis entre les secteurs de la santé a été faite mardi par la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Toutefois, avant que le projet soit soumis à l'approbation définitive du Conseil fédéral, il faut encore l'accord définitif de la FMH.
Opposants
Or, une fronde est menée au sein de celle-ci par quelques spécialistes. Il s'agit de la Société suisse d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale, de la société de dermatologie et de vénérologie, de celle de la médecine nucléaire, des chirurgiens de la main, de la société de pathologie, de la chirurgie orale et maxillo-faciale ainsi que des radiologues, selon la liste transmise mercredi par la FMH à Keystone-ATS.
Ces organisations représentent une minorité parmi les spécialistes, «mais la prise de décision au sein de la FMH repose sur des principes démocratiques», relève la faîtière. Les voies de recours sont respectées. En l'occurrence, les sept sociétés concernées ont saisi le référendum contre l'approbation par une nette majorité des délégués de la FMH le 21 octobre de la révision du tarif ambulatoire (Tardoc).
La FMH «examine la manière correcte de procéder sur le plan juridique et informera de la suite le plus rapidement possible», au cours des prochaines semaines, précise-t-elle. Tardoc doit entrer en vigueur le 1er janvier 2026 pour remplacer Tarmed, modèle tarifaire jugé "obsolète". Le nouveau système introduit notamment les forfaits ambulatoires et revalorise la médecine de premier recours. (awp/hzi/ps)