La Suisse romande est la championne du «oui». Le Jura arrive en tête des avis favorables avec 82%.

Suivent Neuchâtel (78%) Genève (75%), Vaud (74%), Fribourg (72%), ainsi que le Tessin (71%). Le Valais se situe lui à quelques 64% de votes favorables.

Aussi en Suisse alémanique

Il n'y a pas eu de «Röstigraben». Outre-Sarine, la majorité des cantons a aussi dit "oui". Le plus fort taux d'approbation se trouve à Bâle-Ville, avec 64%.

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A Zurich, où les décomptes ne sont pas terminés, le "oui" l'emporte pour l'instant d'une tête à 52%, de même que dans le canton de Berne.

Soleure et Bâle-Campagne ont soutenu l'initiative à plus 60%, Glaris et Schaffhouse à plus de 56%. Argovie, St-Gall et les Grisons acceptent dans une moindre mesure, autour de 52%.

Dans le camp du «non», on retrouve Thurgovie (51%), Lucerne et Appenzell-Rhodes-Extérieur (53%), Nidwald et Uri (56%), Zoug (58%), Schwyz (59%) et Obwald (60%). Appenzell-Rhodes-Intérieur a refusé à 69%.

Une première

Lancée par l'Union syndicale suisse (USS) ainsi que des organisations féminines et de retraités, elle demande le versement d'une rente de vieillesse supplémentaire, du même montant que celle perçue chaque mois. Cela correspond à une hausse mensuelle des rentes de 8,3%.

Jamais une initiative des syndicats sur l'AVS n'avait été acceptée en Suisse. Dans un contexte marqué par l'inflation et une perte de pouvoir d'achat, cette proposition a séduit bien au-delà du camp de la gauche, comme le laissaient présager les sondages.

Loyers, primes maladie, électricité ou transports publics: les hausses de prix ont fait perdre depuis 2021 l'équivalent d'un mois de rente aux personnes retraitées, ont martelé les partisans du texte durant la campagne.

Les opposants au texte ont dénoncé une "politique de l'arrosoir", qui profitera à des rentiers qui n'en ont pas besoin, ainsi qu'un financement irréaliste. Mais au Parlement, le camp bourgeois n'a pas voulu proposer de contre-projet. Le Conseil fédéral non plus. (awp/hzi/ps)