Le travail en soi exige un minimum de présence, notamment pour les clients, estiment la majorité des PME interrogées. Ce seuil varie néanmoins selon les branches. Ainsi, dans le commerce de détail, l'éducation, la santé ou le social, secteurs où les profils féminins sont plus fréquents, les contrats à mi-temps sont bien acceptés.
Un taux d'occupation de 80% est avantageux à plusieurs égards pour les PME interrogées, notamment pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, préservant la vie familiale et la motivation de l'employé.
Par contre, la semaine de 4 jours est décriée: moins d'un tiers des entreprises a un avis positif (31%). La définition du concept varie toutefois selon les établissements.
Les risques psycho-sociaux ont gagné en importance, alors que 26% des PME interrogées ont fait face à des absences en raison de problèmes psychologiques. Or, ces absences pèsent sur les autres collaborateurs. Plus une entreprise est confrontée à ces difficultés, plus la fluctuation du personnel est importante.
Si la majorité des PME prennent des mesures générales de prévention, les dispositifs concrets, comme des ateliers ou des questionnaires, sont peu fréquents.
Pénurie de main d'oeuvre
Les difficultés à recruter sont toujours vives et la situation pourrait s'aggraver à l'avenir, de l'avis des PME interrogées. Deux tiers d'entre elles mise sur le recours à la main d'oeuvre étrangère.
Parmi les autres solutions, la possibilité de continuer d'employer des collaborateurs au-delà de l'âge de la retraite est également plébiscitée par trois quarts des entreprises interrogées. Par contre, les nouveaux recrutements de forces de travail plus âgées sont moins favorisés.
Enfin la place des femmes est également une piste, alors que nombre d'entre elles réduisent leur temps de travail dans la foulée d'un congé maternité et ne reviennent pas souvent à temps plein.
Pour cette enquête, 300 PME ont été interrogées en Suisse.