BPCE et Generali Investments Holding, maisons mères des deux filiales, «détiendraient chacun 50% des activités» de la nouvelle entité «avec une gouvernance et un contrôle équilibré», indiquent les deux entreprises dans un communiqué commun.

Natixis IM apportera l'ensemble de ses encours, soit près de 1.300 milliards d'euros, tandis que Generali contribuera à hauteur de plus de 630 milliards d'euros, ont confirmé les deux entreprises lors d'un point presse téléphonique.

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La création d'une telle co-entreprise devrait permettre des «synergies» - des économies - à hauteur de «200 millions d'euros par an».

Concernant le contrôle conjoint de la nouvelle entreprise, Nicolas Namias, président du directoire de BPCE, assurerait la présidence du conseil d'administration, tandis que Philippe Donnet, directeur général de Generali, serait vice-président.

Woody Bradford, directeur général de Generali Investments Holding, deviendrait directeur général de la nouvelle entité, et Philippe Setbon, DG de Natixis IM, en serait le directeur général adjoint.

Avec 1.900 milliards d'euros d'actifs, la nouvelle entité issue de cet accord devrait pouvoir rivaliser avec Amundi, filiale du Crédit Agricole et leader européen du secteur avec un encours de 2.192 milliards d'euros au troisième trimestre 2024.

«Nous construisons un champion européen de l'Asset management», se réjouit Philippe Donnet.

Nicolas Namias se dit lui «très heureux de franchir une nouvelle étape» vers la création «d'un acteur mondial de premier plan».

«La création d'une joint-venture avec BPCE représenterait une opportunité unique de bâtir un gestionnaire d'actifs leader en Europe et dans le Top 10 au niveau mondial», affirme Philippe Donnet, qui souhaite que la nouvelle entreprise s'appuie «sur son ancrage fort en Italie, en France et aux Etats-Unis». (awp/hzi/ps)