Avec ce système, chaque personne économise pour ses dépenses médicales et l'assurance n'intervient que pour les interventions coûteuses. Cela permettrait de réduire les coûts et de créer plus de transparence, estime le patron de Sanitas dans un entretien diffusé samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

Pour les groupes de la population socialement défavorisés, M. Schönenberger propose une participation de l'État sous la forme d'un fonds public, comme le connaît Singapour.

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Il propose également d'accorder des rabais dans l'assurance complémentaire aux assurés, qui ont un mode de vie sain. Cette mesure n'est pas autorisée dans l'assurance de base, relève-t-il. «Les personnes qui font beaucoup d'exercice et qui ont un poids sain doivent recevoir de l'argent en retour».

Pas de caisse unique

Le patron de Sanitas rejette en revanche l'idée d'une caisse maladie unique. Grâce à la concurrence, les assureurs maladie sont aujourd'hui incités à réduire les coûts et à rester innovants, assure-t-il.

Le conseiller aux Etats Pierre-Yves Maillard (PS/VD), président de l'Union syndicale suisse, a répété jeudi à Lausanne son envie de lancer une nouvelle initiative populaire visant à instaurer une caisse maladie publique.

Les contours de cette nouvelle initiative sont «en train d'être discutés», a-t-il ajouté. Il a toutefois déjà indiqué que, selon lui, cette caisse publique ne devrait pas être nationale, mais s'appuyer sur «des systèmes cantonaux.» (awp/hzi/ps)