Le projet de financement uniforme des prestations de santé ambulatoires et stationnaires (EFAS) prévoit une même clé de financement pour les soins stationnaires (hôpitaux et EMS) et pour les soins ambulatoires (cabinets médicaux, services ambulatoires des hôpitaux et soins à domicile). Les cantons devront verser 26,9%.

Actuellement, ils financent les prestations stationnaires à hauteur d'au moins 55%, le reste étant pris en charge par les assureurs maladie. Dans le secteur ambulatoire, les prestations sont assumées à 100% par l'assurance obligatoire des soins.

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Les progrès de la médecine permettent d'effectuer de plus en plus d'opérations en ambulatoire. Si les milieux hospitaliers en profitent, avec des économies de coûts et de ressources en personnel, les payeurs de primes n'en profitent pas, selon le comité.

Un traitement ambulatoire coûte plus cher à un assuré que si le traitement avait eu lieu en milieu stationnaire, a-t-il argué. Et de dénoncer un système «injuste et totalement absurde». La réforme apporte de la transparence: avec le financement commun, «tous les acteurs sont logés à la même enseigne», ce qui crée un intérêt commun pour les coûts globaux.

Craignant au contraire une nouvelle hausse des primes et une baisse de la qualité des soins, le Syndicat suisse des services publics (SSP) a lancé le référendum contre le projet. Il est soutenu par l'Union syndicale suisse (USS), le syndicat Unia ainsi que des représentants des Vert-e-s et du PS. (awp/hzi/ps)