L’étude a porté, en parallèle des questions relatives au montant et à l’utilisation de l’argent de poche, également sur la façon dont les parents se préoccupent de la prévoyance et de la sécurité financières de leurs enfants.
Pas d’inégalité de genre en matière d’argent de poche : l’âge et la région déterminent le montant
L’argent de poche augmente avec l’âge des enfants. Les enfants de 6 ans reçoivent 8 francs par mois, ceux de 8 ans 10 francs, et pour ceux de 12 ans le montant passe à 28 francs. On constate ici également qu’il n’existe pas (encore) d’inégalité de revenu liée au sexe pour les plus jeunes de notre société. Les filles comme les garçons reçoivent, en moyenne sur l’ensemble des groupes d’âges, 20 francs par mois. Il est aussi intéressant de voir que les parents romands sont un peu plus généreux en matière d’argent de poche. Ils donnent ainsi, avec 20 francs par mois, en moyenne 4 francs d’argent de poche en plus à leurs enfants que les parents suisses alémaniques.
L’âge et l’année scolaire déterminent le montant de l’argent de poche – les enfants peuvent l’influencer par leurs efforts
Le montant de l’argent de poche est principalement déterminé en fonction de l’âge de l’enfant (41%) et de son année scolaire (30%). Les enfants peuvent cependant tout à fait l’influencer quelque peu à la hausse par leur comportement (24%), la réalisation de tâches domestiques (23%) et leur travail scolaire (19%).
La majorité des parents souhaitent encourager une bonne gestion de l’argent
Dans la décision de verser de l’argent de poche, l’apprentissage d’une bonne gestion de l’argent (78%) et l’encouragement à l’autonomie (62%) sont les principaux objectifs poursuivis. Près de la moitié des parents veulent également donner la possibilité à leurs enfants de s’offrir eux-mêmes ce qu’ils souhaitent.
Libre utilisation de l’argent de poche dans l’ensemble
Une majorité des parents (51%) laissent leurs enfants libres de décider comment ils utilisent leur argent de poche. 28% discutent avec leurs enfants du type de dépenses. Un quart des parents souhaitent qu’une partie de l’argent de poche soit économisé.
La prévoyance commence tôt : 74% des parents – et 42% des grands-parents – épargnent pour leurs enfants
74% des parents versent régulièrement de l’argent pour constituer un capital pour leurs enfants. 59% le font dès la naissance de l’enfant, 15% commencent plus tard à prendre des mesures pour assurer l’avenir financier de leur enfant. La majorité des parents prévoient d’épargner pour leurs enfants jusqu’à leurs 18 ans. Ce faisant, ils mettent de côté environ 1000 francs par an et par enfant. Plus de la moitié des parents sont d’avis que le montant épargné devra un jour être librement à disposition de leurs enfants.
Dans une large part des cas (42%), les grands-parents cotisent également – en parallèle des parents – pour l’avenir des enfants, et contribuent ainsi à la constitution de capital sur le long terme. Les grands-parents ne jouent ainsi pas seulement un rôle important dans la garde des enfants, mais également pour leur sécurité financière.
82% des parents alimentent un compte épargne, seuls 11% concluent une assurance-vie
Même lorsque les taux d’intérêt sont bas, les comptes épargne classiques restent l’option favorite pour épargner pour l’avenir des enfants. Ils sont utilisés par 82% des parents. Une part plus faible investit dans des plans d’épargne en fonds indiciels (ETF) ou dans des fonds ETF négociés en bourse (13%). Seuls 11% ont conclu une assurance mixte (vie et épargne) pour leurs enfants. Cette variante aurait pourtant des avantages importants pour la constitution de capital et la sécurité financière de toute la famille :
Rolf Magnani, Directeur Retail Life chez Generali: « Par rapport à un compte épargne classique, la prévoyance pour enfants a l’avantage que les parents peuvent épargner de l’argent pour leurs enfants tout en se protégeant des conséquences financières d’une maladie ou d’un accident. » (Generali/hzi/ps)
Caractéristiques de l’étude
Dans le cadre de la présente étude, 521 parents ayant au total 800 enfants âgés de 6 à 12 ans ont été interrogés. L’étude est représentative en termes d’âge, de région et de sexe. Elle a été menée entre le 11 et le 19 octobre 2024.