Pour l'année en cours, les tarifs de maisons et appartements devraient rester stables, mais des baisses ne peuvent pas être exclues dans certaines régions moins demandées.
Au cours des trois derniers mois de l'année dernière, les maisons ont pris 0,6% sur un an et les appartements 0,3%, alors qu'au début de l'année cette augmentation était de 5% pour l'ensemble des biens immobiliers, indique lundi la plateforme Realadvisor, spécialisée dans l'estimation de biens immobiliers en ligne.
Malgré cette progression modeste, les prix n'ont cessé de grimper depuis 2003, précise le communiqué.
Le nombre de transactions s'est quant à lui replié de plus de 20% au 4e trimestre, ce qui a dopé le stock d'objets disponibles à la vente de 40% par rapport à fin 2021.
"Le marché immobilier résidentiel a beaucoup changé ces derniers mois, ce qui rend la situation difficile pour les acheteurs potentiels. Les taux d'intérêts pour les prêts hypothécaires et les coûts de construction ont augmenté, ce qui rend les investissements immobiliers plus coûteux", souligne le relevé trimestriel.
"Les acheteurs ont de plus en plus de mal à payer des prix élevés pour acquérir le bien immobilier de leur de rêve, les vendeurs quant à eux ne sont pas encore prêts à baisser leurs prix", constate Realadvisor.
A Genève, le nombre de transactions a diminué de 30% en comparaison annuelle au 3e trimestre.
En 2023, la demande sur le marché immobilier résidentiel devrait continuer à être affectée négativement par la hausse des taux d'intérêt pour les prêts hypothécaires, les incertitudes macroéconomiques et l'instabilité des marchés financiers.
Les prix devraient cependant rester stables en 2023, selon Realadvisor, mais dans certaines régions considérées comme moins "dynamiques", une tendance baissière pourrait s'amorcer. (awp/hzi/ps)