Cette évolution s'explique notamment par le renchérissement des vélos et la part croissante de modèles à assistance électrique, qui constituent un butin lucratif pour les voleurs, explique jeudi Axa dans un communiqué.

Un vol de vélo électrique coûte environ 3100 francs à l'assurance. Toutes catégories confondues, AXA a versé en moyenne 2480 francs par vol. Il y a quatre ans encore, un vol moyen coûtait 1630 francs.

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En revanche, avec 1,2%, le taux de vols de vélos n'a pas augmenté en 2024, après des années de hausse régulière. Un ménage assuré sur 82 a ainsi déclaré un vol l'an dernier. C'est davantage qu'en 2022 et les années précédentes, mais un peu moins qu'en 2023, année où un ménage sur 80 était concerné.

Différences régionales

Bâle-Ville reste le haut lieu du vol de vélos. Un ménage assuré sur 26 y a déclaré une disparition. Les cantons de Bâle-Campagne et de Genève ont également été très souvent touchés. Dans le canton du bout du lac, le taux de vols a nettement augmenté par rapport à l'année précédente, alors qu'il a reculé à Soleure et Lucerne.

Avec un ménage sur 348 ayant déclaré un vol, le Tessin semble être le canton le moins touché. Le risque y est treize fois moins élevé qu'à Bâle-Ville. Le Valais affiche également un taux faible (un ménage sur 205).

Axa ne peut pas fournir d'explications définitives sur ces différences régionales. Toutefois, "la proximité de la frontière pourrait être un facteur important, car il y a de plus en plus de bandes organisées qui écoulent les vélos à l'étranger. Les villes cyclables pourraient être aussi une piste, en raison de la présence de nombreux vélos à la portée des voleurs", souligne l'assureur. Le fossé entre ville et campagne ressort également des statistiques. (awp/hzi/ps)