Au premier trimestre, l'indicateur de l'emploi se situe à 14,8 points, toujours "nettement au-dessus de sa moyenne pluriannuelle" et après 14,3 points lors du dernier trimestre 2022.
La progression est à mettre sur le compte des perspectives en matière d'emploi des entreprises, alors que nombreuses sont celles qui estiment leur nombre de collaborateurs trop bas. La part des sociétés qui projettent d'augmenter leur effectif est également bien plus importante que la part de celles qui envisagent de le réduire, indique le KOF.
"Malgré les risques conjoncturels actuels en Suisse et à l'étranger, l'indicateur de l'emploi n'indique donc pas de détérioration rapide de la bonne situation du marché du travail", expliquent les économistes.
Par secteur, la situation s'est améliorée dans l'industrie manufacturière, après l'affaiblissement essuyé en fin d'année. L'indicateur de l'emploi a aussi progressé dans le commerce de gros et les assurances tandis que les perspectives restent stables dans l'hôtellerie et la restauration, "bien au-dessus de la moyenne à long terme", écrit le KOF.
Par contre, la situation s'est légèrement détériorée pour les banques et les autres services, seuls secteurs à essuyer une baisse de l'indicateur de l'emploi.
Cet indicateur est calculé à partir des informations fournies par environ 4500 entreprises. (awp/hzi/ps)