Le groupe munichois, dont le coeur de métier est d'épauler les assureurs contre les risques qu'ils rencontrent, a engrangé un bénéfice net part du groupe de 4,59 milliards d'euros, a-t-il annoncé dans un communiqué.
En novembre dernier il avait dit s'attendre à dégager 4,5 milliards de bénéfice, selon une prévision relevée pour la deuxième fois.
"Nous avons dépassé notre objectif de bénéfice annuel pour la troisième fois consécutive et réalisé une solide performance dans tous les segments d'activité", a commenté le patron de Munich Re, Joachim Wenning, dans un communiqué.
Les rentrées globales de primes ont totalisé 57,9 milliards d'euros l'an dernier, soit une hausse de 4,5% sur un an grâce à la croissance dans la réassurance et chez Ergo, la filiale qui coiffe l'assurance primaire et la santé-vie.
"À l'exception des risques systémiques - tels que la cybersécurité et la pandémie - notre appétit pour couvrir les risques existentiels des personnes et des entreprises est loin d'être épuisé", a-t-il poursuivi.
Comme annoncé en décembre, le réassureur vise en 2024 un bénéfice net de 5 milliards d'euros et des rentrées de primes de 59 milliards d'euros pour l'année 2024.
Celle-ci a bien démarré, car le groupe a engrangé 15,7 milliards d'euros de recettes dans le cadre des renouvellements de réassurance au 1er janvier, soit une hausse de 3,5% sur un an.
Par ailleurs, les remboursements liés au titre des sinistres supérieurs à 10 millions d'euros ont totalisé 3,28 milliards d'euros l'an dernier, soit près de 500 millions de moins qu'en 2022, marquée par l'ouragan Ian ayant dévasté la Floride.
Munich Re va récompenser ses actionnaires avec un dividende de 15 euros par action au titre de l'exercice 2023, soit 3,40 euros de plus qu'un an plus tôt, a annoncé le groupe coté au Dax de Francfort lundi soir.
C'est nettement au-dessus des 12,5 euros attendus par un panel d'analystes sondé par Factset.
Le munichois a par ailleurs annoncé lundi soir qu'il va racheter au maximum 1,5 milliard d'euros de ses propres actions entre avril 2024 et 2025, ce qui va soutenir le cours de Bourse. (awp/hzi/ps)