La dynamique a ainsi été «modifiée de manière décisive», écrit gfs.bern dans une analyse publiée en ligne. «Le bonus de confiance du Conseil fédéral, de l'économie et de la majorité du Parlement, central s'agissant des projets des autorités, a été miné par la révélation des chiffres erronés des prévisions AVS», ajoute l'institut.

Dès le début de la campagne de votation, les opposants au projet, notamment dans le camp rose-vert, ont défié les chiffres officiels, selon gfs.bern. Ce qui a créé l'impression d'une salade de chiffres pour tous les domaines de la prévoyance vieillesse. Après l'erreur de calcul de l'AVS, «un climat d'insécurité, alimenté notamment par les médias, s'est installé».

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Parmi les autres raisons du non clair et net, les politologues ont cité dimanche la complexité et le manque de transparence du projet LPP. Il était difficile de comprendre les conséquences au cas par cas. En cas de doute, de nombreux votants ont déposé un non dans l'urne, selon gsf.bern.

Les quelque 32% de oui à la révision de la prévoyance professionnelle correspondent, selon gfs.bern, à l'antépénultième score pour un référendum depuis 2010. La précédente tentative d'adapter le taux de conversion minimal avait fait encore moins bien. Seul le projet de Managed Care, qui n'avait recueilli que 27% de oui, a fait pire. (awp/hzi/ps)