Cette percée est unique en Europe et constitue une étape importante dans l'étude des pathologies de l'appareil locomoteur, écrit lundi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (EMPA) dans un communiqué.

Les volontaires se déplacent soit sur un tapis roulant équipé de capteurs de force, soit sur des plateformes de mesure de force. Leurs mouvements sont enregistrés par 16 caméras infrarouges de détection des mouvements ainsi que par des rayons X et un électrogramme musculaire (EMG).

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La pièce maîtresse du nouveau laboratoire est un système d'imagerie dynamique à haute vitesse basé sur les rayons X, appelé "Dynamic Biplane Radiographic Imaging" (DBRI). Il peut enregistrer jusqu'à 1000 radiographies par seconde dans deux plans différents, et ce avec de très faibles doses de rayonnement", indique l'EMPA.

L'appareil permet de mesurer les mouvements avec une précision submillimétrique et de détecter les mouvements de rotation et de translation les plus fins dans une articulation. Il n'a pas vocation à remplacer les images tridimensionnelles des appareils IRM et scanner, mais est destiné à les compléter.

Imagerie complète

L'ensemble des enregistrements permet d'obtenir une image complète de la situation dans les os ou articulations, non seulement au repos, mais aussi en mouvement. De telles images sont particulièrement importantes en cas de maladies articulaires telles que l'arthrose et l'instabilité articulaire. Les données collectées peuvent améliorer le diagnostic et le traitement.

Ce nouveau laboratoire est loué au sitem-Insel, un centre de compétence de l'hôpital de l'Ile en recherche clinique. L'Empa dispose de droits d'accès et d'utilisation particuliers dans le cadre d'un accord de coopération de dix ans. (awp/hzi/ps)