Le meilleur résultat (+1,88%) est à mettre au compte d'une grande institution de prévoyance gérant plus d'un milliard de francs, la moins bonne atteignant -0,44% pour une caisse de pension de taille moyenne, gérant des avoirs entre 300 millions de francs et un milliard.
En juin, les actions globales ont représenté la classe d'actifs ayant enregistré la meilleure performance (+3,43%), loin devant les actions suisses (+0,46%). En bas du classement ont figuré les hedge funds avec -1,05% et les obligations en devises étrangères avec -0,99%.
Dans leur analyse, les économistes d'UBS soulignent que la performance positive des marchés actions en juin reflète l'optimisme lié d'une part à la possibilité que la politique monétaire de hausse des taux de la Réserve fédérale aboutisse à un atterrissage en douceur de l'économie américaine, et d'autre part au potentiel de l'intelligence artificielle qui continue de soutenir le cours des valeurs technologiques.
Toutefois, le cycle de hausse des taux des banques centrales ne semble pas encore terminé, une consommation des ménages et un marché de l'emploi trop résilients pouvant amener les instituts d'émission à resserrer davantage les conditions monétaires. Par conséquent, le potentiel de hausse des actions mondiales est limité et l'euphorie des investisseurs pourrait rapidement se dissiper. (awp/hzi/ps)