Une fortune de prévoyance 1e est complètement séparée du reste de la fortune de la caisse de pension. A la différence de ce qui se passe dans une caisse de pension classique, les personnes assurées peuvent déterminer elles-mêmes la stratégie de placement pour leur propre fortune de prévoyance investie.
Avec sa motion, le sénateur Josef Dittli (PLR/UR) veut éviter que le salarié qui quitte un employeur proposant un plan de prévoyance 1e pour prendre un poste auprès d'un employeur ne disposant pas d'un tel plan, n'ait à subir une perte de sa prestation de libre passage en cas de fluctuations boursières. La modification devrait permettre aux concernés de déposer leur avoir de prévoyance auprès d'une institution de libre passage pendant une durée maximale de deux ans.
Désolidarisation
Si ces personnes peuvent se permettre de prendre des risques, elles doivent les assumer jusqu'au bout, a lancé Katharina Prelicz-Huber (Vert-e-s/ZH).
Il ne faut pas non plus ouvrir la porte à une désolidarisation des assurés. L'égalité de traitement ne serait pas respectée si tous n'étaient pas tenus de verser leur prestation de sortie à l'institution de prévoyance du nouvel employeur comme le veut la loi, a plaidé, en vain, le ministre des assurances sociales Alain Berset. (awp/hzi/ps)