Le code des obligations prévoit des responsabilités, déclare Mme Keller-Sutter interrogée dimanche par le SonntagsBlick sur le fait de savoir si les anciens dirigeants de Credit Suisse devaient rembourser une partie de leurs bonus. "Mais le cas Swissair montre à quel point il est difficile de demander des comptes à certaines personnes", ajoute-t-elle. "Je suis d'avis qu'il faudrait examiner cela de près".
La population n'accepte pas que des salaires élevés soient versés sans qu'aucune responsabilité ne soit assumée, poursuit la conseillère fédérale libérale-radicale. "Les bonus doivent être conçus de telle sorte qu'ils n'incitent pas à prendre trop de risques".
La banque UBS a racheté en mars Credit Suisse, après la débâcle du numéro deux suisse. UBS a renoncé vendredi aux mesures de soutien mises en place par la Confédération suisse et la Banque nationale suisse (BNS) pour faciliter la reprise de son rival. (awp/hzi/ps)