Aujourd'hui, il y a trop peu d'intérêt à transférer des soins stationnaires vers l'ambulatoire, pourtant plus adapté aux patients et moins onéreux. La réforme corrige cet incitatif négatif.
Les cantons, qui ne participent actuellement pas au financement de l'ambulatoire, devront payer 26,9% des factures. Les assureurs règleront le reste. Cela soulagera les payeurs de primes qui paient actuellement 100% des services ambulatoires, y compris les visites chez le médecin de famille. Cette clé de répartition sera également appliquée au domaine stationnaire et aux soins de longue durée.
Ce nouveau mode de financement permet de mieux coordonner les soins et par conséquent d'éviter une hospitalisation ou de retarder des entrées en EMS. Les coûts de la santé diminueront, avance le Conseil fédéral. (awp/hzi/ps)