Le rendement des placements non annualisé s'élève à 1,9%, en sensible hausse par rapport à la même période l'an dernier, selon le bilan à mi-parcours publié mardi. En valeur de marché, la performance s'inscrit à 4% à fin juin, identique à l'an dernier et toutes les classes d'actifs y ont contribué positivement. A fin juin toujours, les placements atteignaient 8,05 milliards, contre 7,98 milliards à fin décembre.
Le chiffre d'affaires est ressorti à 1,05 milliard de francs, en progression de 8,1% sur un an. Dans le secteur non-vie, les primes brutes s'inscrivent à 955,1 millions, contre 907,2 millions l'an dernier, avec une nette amélioration en Suisse alémanique (+5,9%).
La charge de sinistres s'établit à 407 millions, soit 40 millions de plus que l'an passé. Elle est le reflet des dommages naturels survenus au Tessin, dans le Haut-Valais et le Seeland, est-il précisé.
Le ratio combiné, soit le rapport entre les coûts totaux et les primes encaissées, hors recettes issues des placements, s'est inscrit à 98,3%, contre 94,8% un an plus tôt.
Dans le secteur vie, les primes enregistrent une progression de 46,4% à 77,4 millions.
En fin de compte, le bénéfice net a grimpé de 15,9% à 81,2 millions de francs.
Les fonds propres ont été étoffés de 5,5% comparé à fin 2023 à 2,5 milliards de francs, là encore grâce aux bonnes performances des marchés boursiers.
L'assureur se montre confiant pour la suite de l'année et table toujours sur une croissance du chiffre d'affaires dans les assurances non-vie. «Les événements de grêle survenus au début du mois d'août auront un impact sur la sinistralité, mais demeurent pour l'heure moins importants qu'en 2021 et 2023.» Quant à la volatilité des marchés, le groupe parvient à en limiter les effets grâce à sa stratégie de placement. (awp/hzi/ps)