Les revenus ont augmenté de 9,4% à 224,3 millions de francs, selon le communiqué paru mercredi. "À cause d'effets de base, la croissance fut comme prévu un peu plus faible qu'au premier semestre 2022", lorsque celle-ci avait atteint 11,8%.
"Les revenus des actifs sous gestion n'ont crû que légèrement, tandis que les revenus bancaires ont signé une évolution positive grâce surtout à la hausse des taux d'intérêt", explique le gestionnaire de fortune. "Le besoin croissant de conseil amène de nombreux nouveaux clients chez VZ", dont le portefeuille clients a enregistré une hausse nette d'environ 4000 clients. Les actifs sous gestion ont dans le même temps crû à 42,6 milliards contre 39,1 fin décembre.
Les charges se sont alourdies de 7% à 123,2 millions. Les effectifs atteignent 1300 équivalents temps plein, contre 1190 un an plus tôt. Le résultat d'exploitation (Ebit) a crû de 12,5% à 101,1 millions, quand le bénéfice net a progressé de presque autant (12,1%) à 86,3 millions de francs.
Le bénéfice dépasse le consensus AWP quand les revenus et les actifs sous gestion s'inscrivent en-deçà, mais dans la fourchette des prévisions.
L'afflux net d'argent frais au premier semestre est similaire à la même période de l'année précédente, soit 2,4 milliards de francs, souligne le document. La croissance du total du bilan, qui s'est établie à 4,7% pour atteindre 6,2 milliards de francs depuis fin 2022 "s'explique avant tout par l'augmentation des dépôts de clients".
"En raison du creux d'activité à la même période de l'année précédente, nous tablons au deuxième semestre sur une croissance nettement plus soutenue des revenus et du bénéfice - à condition qu'aucune crise imprévue ne survienne", a précisé le directeur général Giulio Vitarelli. Sur l'ensemble de l'exercice, une hausse supérieure à la moyenne du bénéfice est jugée "réaliste". Les actionnaires peuvent "donc escompter un nouveau relèvement du dividende." (awp/hzi/ps)