Dans ce contexte de recentrage, Baloise avait annoncé fin octobre 2024 céder les titres du portefeuille de l'assureur numérique Friday à l'allemand Allianz Direct Versicherung. Environ un quart des 25 projets de croissance ont été vendus, transformés ou liquidés, a souligné le directeur général Michael Müller dans un entretien à l'agence AWP.
La fin de cette stratégie de croissance a pesé à hauteur de 100 millions de francs sur les comptes 2024 et aucune autre charge n'est attendue, a ajouté le patron.
En matière de performance financière, le groupe veut améliorer ces prochaines années le rendement des fonds propres, passé sous 10%, vers les 12% à 15%. L'objectif d'ici fin 2027 est de générer au total plus de 2 milliards de francs de liquidités, afin de reverser au moins 80% des bénéfices aux actionnaires sous forme de dividende et de rachat d'actions.
L'actionnaire Cevian demande cependant encore à Baloise de se séparer des activités en Allemagne. Mais Baloise compte bien «avoir du succès» outre-Rhin, a souligné le patron.
Même si l'heure est au recentrage, le groupe n'exclut pas de croître, essentiellement de manière organique, notamment dans ses affaires avec les PME en Belgique ou en Allemagne dans les placements dans l'assurance vie. (awp/hzi/ps)